À l’occasion de la Journée internationale de la paix, une conférence s’est tenue le 21 septembre 2025 à Anoumabo dans la Commune de Marcory. Autour du thème « La paix et les droits humains au cœur du développement ». L’événement, organisé par la Fondation internationale des ambassadeurs de la paix (UNPAF – section Côte d’Ivoire), a réuni des représentants de ministères, des acteurs de la société civile et des journalistes.
La paix, levier du développement
Le conférencier principal, ambassadeur de la paix et consultant international en relations diplomatiques, a rappelé que paix, droits humains et développement durable forment un trio indissociable. Citant Kofi Annan.
« Il n’y a pas de développement sans sécurité, ni de sécurité sans respect des droits de l’homme. » a-t-il souligné.
Il a présenté cinq axes prioritaires de la Fondation : le plaidoyer pour la paix, l’appui aux politiques inclusives, l’éducation des jeunes et des femmes, la prévention des conflits par le dialogue local et enfin l’autonomisation des communautés à travers des initiatives socio-économiques.
Son message s’est voulu rassembleur : appel au dialogue pour les gouvernants, à l’engagement pour la société civile, les jeunes et les femmes, et au soutien continu des partenaires internationaux.
Des témoignages marqués
Au nom de la société civile, M. Pascal a rappelé que la démocratie implique divergences mais jamais divisions. « Chaque citoyen doit poser des actes concrets pour la paix et la solidarité », a-t-il insisté.
Le représentant du ministère des Eaux et Forêts a, pour sa part, mis en garde contre les tensions électorales . « Nous pouvons être des concurrents politiques, mais nous ne devons pas être des ennemis. » a-t-il déclaré.
Le représentant du ministère des Sports a relayé le message du ministre, rappelant que sans paix, il n’y a pas de développement possible. Il a cité le « critère des 4 questions » du Rotary : vérité, justice, amitié et équité.
Quant à la représentante du ministère de la Santé, Mme Diomandé, elle a témoigné de l’importance du secteur médical lors des crises de 2002 et 2011. « Ceux qui n’ont pas connu la guerre sont souvent les plus prompts à l’appeler », a-t-elle prévenu, exhortant les jeunes à préserver la paix.
Un engagement renouvelé
La rencontre s’est achevée sur une note d’unité et d’espoir. Les participants ont unanimement réaffirmé que la paix reste le socle de la cohésion sociale et du progrès. L’UNPAF a pris l’engagement de poursuivre ses actions de sensibilisation et de formation, afin de renforcer une culture de paix durable en Côte d’Ivoire.
La BELLE COLOMBE.
